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pascal pellegrino
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11 janvier 2008

ANTHONY KAVANAGH A POSE POUR MOI

kavanagh

Quatre photos de cette rencontre pour "20 minutes". Le type est adorable, séduisant, passionnant. C'était un de ces moments rares que j'adore dans mon métier. Pour voir ces photos cliquez sur ce lien ou sur la photo ci-dessus.

Voici l'interview d'Anthony Kavanagh parue dans "20 minutes" le 10 décembre 2007.

Kavanagh: «Je suis un Suisse honorifique»

MONTREUX (VD). L’ami Anthony, de passage en terre vaudoise pour son nouveau one man show, se confie à «20 minutes».
Anthony Kavanagh a joué vendredi son nouveau spectacle en solo à Morges et à Montreux. L’occasion d’une rencontre...

Dans votre nouveau one man show, vous dites: «Y a cinq ans Britney Spears était vierge et pure. Il y a trois mois, elle était chauve et droguée. Tout change.» Qu’est-ce qui a changé en vous?
Beaucoup de choses. En cinq ans, j’ai vécu des extrêmes, dans le bon comme le mauvais. Dans le choses incroyables, il y a eu la comédie musicale «Chicago» (n.d.l.r.: il jouait le rôle de l’avocat Billy Flynn). Dans les choses tristes, il y a eu la mort de mon père, en 2003, d’une longue maladie. Et puis il y a eu aussi l’épuisement après les cinq ans de tournée où j’ai joué certains sketches près de 800 fois… Enfin, entre autres, je me suis aussi fait escroquer par le producteur de mon spectacle «Les démons de l’Arkange». Mais le plus important est qu’au cours de ces cinq ans, je suis tombé amoureux, d’une Valaisanne, Alexandra. On a emménagé ensemble.
Qu’avez-vous gagné en perdant vos tresses?
On ne me prend plus pour le Francis Lalanne noir. Non, sérieusement, j’en avais marre. Dans mes cheveux, il y avait le passé. Et il faut avancer dans la vie, non? Douze ans avec la même tête, ça use. Et je ne vous parle pas de tout ce qu’il faut faire pour entretenir 1,5 kilo de cheveux sur la tête!
Et où en est ce bébé que vous vouliez faire, en 2004, «d’ici deux à trois ans»?
C’est un problème d’horloge biologique qui est encore à l’heure du Québec pour ma part… Je suis sur un fuseau horaire différent de celui de ma copine. Mais, allez, on va s’y mettre l’an prochain. Une chose est sûre, ça me démange.
Vous êtes né un 26 septembre 1969, année érotique selon Gainsbourg. Etes-vous un homme sensuel?
Oui, j’aime ce qui est beau et qui est doux… Mais j’arrête là, parce que vous allez me faire rougir. Sinon je suis quelqu’un qui fait attention à moi. Dans le couple, c’est parfois moi la fille, moi qui conseille à Alexandra de mettre de la lotion sur les mains. C’est moi qui lui dis: «Coiffe-toi sauvageonne!».
Depuis cinq ans avec Alexandra, qui vient de Bramois (VS), vous êtes quasi un compatriote!
Oui, je suis un Suisse honorifique, quoi. Mais un jour j’aurai le passeport. N’en déplaise à l’UDC, l’affiche va changer: le mouton noir va rentrer en Helvétie!
Si vous deviez faire un portrait du Suisse…
Un verre de blanc! Chaque fois que je regarde la TSR ou que je me balade chez vous, y a des bouteilles de blanc dans le champ. Quand je traverse la frontière franco-suisse, le premier truc que j’entends, c’est toujours: «Un p’tit coup de blanc?» Et, arrivé en Valais, j’ai l’impression que tout le monde a une cave avec des petites spécialités. Du coup, on me fait tout goûter avec de la viande séchée et je repars en France en déclarant huit kilos de plus à la douane. Conclusion: le Suisse est bon vivant et très chaleureux.
Si vous étiez gay, quel serait votre genre de mec?
Pourquoi «si vous étiez? »… (il rit). Je dirais Jude Law. En toute hétérosexualité, il m’arrive souvent de dire à Alexandra que je trouve un homme beau. Brad Pitt dans «Légendes d’automne» c’était un dieu grec…
Vous vivez dans la région parisienne. Et, quand il s’agit de payer vos impôts, vous dites être victime du «fisc fucking»…
Oui. Récemment, on m’a fait un toucher fiscal et ça me fait encore mal… Faudra que je songe à venir à «Gueuchtade» comme Johnny Hallyday!
En novembre 2008, on vous verra au cinéma dans un film d’Etienne Chatiliez: «Agathe Cléry» avec Valérie Lemercier.
En dix-huit ans de carrière, il s’agira de mon premier film. Tous les humoristes qui ont fait carrière après moi ont déjà fait du cinéma. Pourquoi pas moi? Je ne prononcerai pas le mot de racisme. Simplement, si ce n’est pas écrit «Noir» dans un scénario, on ne t’appelle pas. La France, à ce niveau-là, a trente ans de retard sur l’Amérique du Nord.
Quel sera votre rôle dans ce film?
Je joue un patron d’une boîte d’informatique qui tombe amoureux d’une femme snobe et raciste qui contracte la maladie d’Addison, une maladie qui provoque une coloration bronzée de la peau. Du coup, elle va vivre la vie d’une femme noire à Paris…

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