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pascal pellegrino
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1 mai 2006

MIGUEL SAN JUAN, INTERVIEW D'UN FUTUR MISTER SUISSE

miguel

Texte du 1er mai 2006

Voici la photo parue samedi 29 avril dans "Le Matin". Et voici l'interview réalisée avec Miguel San Juan, nouveau Mister Suisse lundi 1er mai.

Le treizième Mister Suisse, élu avant-hier à Chiasso, est Romand. Une première dans l'histoire du concours et l'heureux bénéficiaire a pour nom Miguel San Juan (27 ans). Espagnol par son père et Fribourgeois par sa mère, ce gaillard de 190 cm n'a pas pu récupérer la nuit passée. Couché à 4h et levé à 6h30, il a enchaîné les interviews et les séances de photos «Plus de 1000 clichés...», soupire le nouvel élu. «J'ai dû recevoir plus de 130 SMS auxquels je n'ai pas eu le temps de répondre. Ma combox déborde, alors je profite de cet article pour remercier tous ceux qui m'ont envoyé des félicitations!»

Miguel, sollicité comme vous l'êtes, avez-vous déjà eu envie de hurler: «Je suis une célébrité, sortez-moi de là»!

Non, pas du tout. Je suis dans le bateau, ça risque de tanguer un peu, mais je reste sur le pont. J'ai envie de me faire plaisir et je suis motivé à fond.

Pourtant vous avez eu envie de quitter l'aventure à un moment...
C'est vrai. Dans la deuxième phase du casting, quand j'ai été retenu parmi les 60 derniers candidats, j'ai pensé que ce type de concours n'était pas compatible avec la profession d'économiste à laquelle j'aspire (n.d.l.r.: il termine un master à l'Uni de Fribourg). C'est Samuel Meuwly, représentant romand pour Mister Suisse, qui a réussi à rallumer la flamme en moi.

Vous êtes différent de votre prédécesseur, Renzo Blumenthal. De lui, on dit qu'il est le Peter de «Heidi», représentant les valeurs traditionnelles de la Suisse. Vous, on vous voit plus comme un le garçon intellectuel et «latin lover», plus citadin...

C'est caricatural. Mais il est vrai que je représente une Suisse multiculturelle, de par mes origines. Je me sens Romand, mais je suis très à l'aise avec les Alémaniques. J'ai d'ailleurs envie, au cours de cette année, de chercher des façons de solidifier le pont entre Romands et Alémaniques et de susciter un intérêt plus marqué pour le rôle de Mister Suisse en Romandie.

Parmi les SMS que vous avez reçus, y en avait-il un de votre ex-petite amie, Claudia, avec laquelle vous avez gardé des liens d'amitié?

Oui, un message qui m'a touché. Je l'ai lu, à 4h du matin, seul sur le balcon de ma chambre, sous les étoiles. Il y avait beaucoup d'autres messages qui m'ont fait plaisir. Ainsi, j'ai appris que des amis se sont réunis au Café Populaire, à Fribourg. Ils ont suivi l'émission en direct et ils ont fait la monstre fête.

Après l'élection, j'ai observé le regard des femmes sur vous. J'ai constaté que vous aviez un succès fou! Comme si toutes rêvaient de ravir le coeur du célibataire que vous êtes...
Je n'en suis pas conscient. Ou alors c'est que mon zoom de séducteur n'est pas au point! J'ai des amis qui ont plus de netteté dans leur objectif pour savoir s'ils suscitent un intérêt auprès des femmes... La preuve que je ne suis pas un as de la séduction? Votre journal a récemment organisé un test du «meilleur séducteur» parmi les candidats à Mister Suisse. Et j'ai terminé avant-dernier!

D'où vient la couleur de vos yeux, entre vert et gris, avec des taches orangées?

De ma grand-mère suisse, Denise, qui était une très jolie femme.

Êtes-vous plutôt sensuel, macho, sensible ou viril?
Sensuel, un peu. Macho, je ne crois pas, si je tiens compte des commentaires de mes ex-copines. Sensible, oui, même si je le cache. Viril, oui. Au niveau du tempérament. De par mon signe astrologique, Lion (n.d.l.r.: il est né le 13 août 1978), j'ai un caractère marqué. Si quelque chose ne me plaît pas, je le fais savoir clairement.

Renzo Blumenthal, Mister Suisse 2005, a gagné près de 450 000 francs à ce jour. Vous avez déjà remporté une palette de 60 000 francs de prix. L'argent vous motive-t-il?
Franchement, je n'ai pas misé sur le pactole que je pourrais me faire si je remportais l'élection. Si j'ai participé, c'est pour cette aventure où l'on apprend énormément sur soi-même, où l'on doit affronter les médias, et où l'on exerce son assurance. Pour le reste...

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